La coopération France-Afrique, une plaieINVESTIGATION 

France-Afrique: La peur a changé de camp.

Ceux qui ont peur du changement politique qui s’opèrent en Afrique doivent faire leur bilan de santé politique et la situation n’est pas prête de s’arrêter, ce printemps africain. La peur a changé de camp et le gendarme ne fait plus peur.

Les discours rassurent les africains et les partenaires dits historiques ont peur et cherchent par tous les moyens pour stopper cet élan de prise de conscience collective, mais ils n’y parviendront pas car l’Afrique d’aujourd’hui, n’est plus celle d’hier. Voilà des partenaires dits historiques qui ne veulent pas le changement et qui s’offre par contrainte à eux. Les discours tenus par les jeunes africains en qui, toute la population africaine se retrouve effraie l’occident, mais rassurent et rassemblent les africains. Ne dit-on pas que c’est celui vit auprès du feu qui en subit la chaleur?

La vieille méthode française qui consiste à utiliser un africain pour assassiner, l’africain éveilleur de conscience , cette période est dépassée et ces africains qui se prêtent à ce jeu, ne pourront pas fait long feu car l’armée française basée en Afrique qui sème ce chao, est contrainte de quitter l’Afrique. Maintenant, cela va se passer entre les africains et la prise de conscience du retard de ce continent riche, est en éveil et en marche.

Ces bases militaires françaises en Afrique doivent changer leur fusil d’épaule car, une nouvelle Afrique arrive et elle est déjà là qui fait son effet à la grande gloire des africains.

Ceux qui bénéficient des bienfaits des vieux accords de coopération, tremblent de la remise en question de tous ces accords et ceux, des plus nombreux à subir, sont confiants des changements. Quand on entend le discours des présidents tous jeunes, du Burkina, du Mali, du Niger et maintenant du Sénégal, tous les africains qui sont encore en vie doivent prier les grands esprits pour les protéger. Les bases militaires françaises doivent quitter l’Afrique ce n’est qu’une logique et ce n’est pas un débat car il n’y a aucune base militaire africaine chez eux, pourquoi le contraire doit assujettir les africains?

En ce qui concerne le franc cfa, de la diplomatie et autres, allons étape par étape, mais on y parviendra. Quand Ousmane Sonko dit que cela fait plusieurs siècles que la France a son pied sur le cou des africains qu’il prévient cette France de cesser ces vieilles pratiques, le système a cru regarder ailleurs et voilà la vérité en face.

Aucun pays ne se dit avoir le monopole sur l’Afrique car les africains ne sont pas des choses, des animaux, mais des êtres aussi pensants qu’eux, mais alors pourquoi cette politique de deux poids deux mesures? Les africains sont assis à côté du feu pour surveiller la marmite et quand c’est cuit, on lui demande de regarder ailleurs et qu’ils ne reviennent que pour faire la vaisselle. L’Afrique s’affame et les autres jouissent de ses richesses qui font toujours croire que l’eldorado c’est chez eux pour voir mourir dans les eaux, autant de cerveaux et de bras valides et cela n’a effleuré aucun président africain, si ce ne sont que les jeunes qui arrivent pour dire stop. Pour être de bons voisins, il faut un respect mutuel.

Quand on entend le discours de ceux qui ont été les premiers à embarquer pour le changement, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Tiani, cela suscite de la bonne contagion et ça va prendre ce n’est qu’un début. C’est un courant, un printemps, qui motive ce changement marquant les esprits. On comprend ceux qui sont allergiques qui croient que sans la France, le franc cfa, les africains seront dans le noir, mais, l’éclairage arrive et il ne sera pas du tout payant. L’Afrique a tout, mais elle aura ses leviers pour donner à chaque africain le gain dont il attend pour être heureux. Tout changement est difficile mais il y a toujours des esclaves qui vont et reviennent toujours se mettre à la disposition de leurs maîtres, mais ils sont très peu. Ils ont eu les africains par des discours pompeux emprunts de satanisme, mais les africains reviennent prendre leurs dus. N’en déplaise.

                                 Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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